Asthme, eczéma, rhume des foins... Selon les autorités de santé, on aurait dépassé les 30 % de la population. Mais, aux personnes souffrant déjà de différentes pathologies liées aux allergies, s’ajoutent celles qui, “sensibilisées” à certains allergènes, peuvent déclarer la maladie soudainement. Pas question d’âge ou de sexe, nous pouvons tous, à un moment de notre vie, souffrir d’une allergie. La faute à qui, à quoi ? À la pollution de l’air extérieur comme intérieur ; au réchauffement climatique, qui provoque un allongement de la saison pollinique et des pics jamais vus ; à notre changement d’alimentation avec une part toujours plus importante donnée à l’ultra-transformé... Nous sommes tous concernés, car en permanence très exposés, mais malheureusement peu protégés. Étiquetage insuffisant, développement de produits destinés à améliorer l’état des malades et qui peuvent, au contraire, accentuer le mal ou ne servir à rien... Un encadrement beaucoup plus strict des allergènes s’impose, ainsi que des crédits pour faire progresser les traitements ou simplement mieux rembourser ceux qui existent et ont fait leurs preuves.