Centre de ressources et de documentation de la Mce

Titre : | Le grand retour du sauvage (2019) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | L'écologiste (n°54, avril-juin 2019) |
Article en page(s) : | pp. 21 Ã 32 |
Index. décimale : | ECO (Ecologie) |
Catégories : | |
Résumé : |
30 % des oiseaux communs ont disparu en France ces quinze dernières années, les populations de vertébrés sur la planète ont chuté de 60 % entre 1970 et 2012... Tous les signaux d'alerte sont en rouge. Il est essentiel de réagir ! Thierry Jaccaud tente de montrer que l'idée de ré-ensauvagement, ou rewilding en anglais, paraît particulièrement féconde et mobilisatrice pour l'action. Edward Osborne Wilson, le père de la biodiversité, a lancé une grande initiative dont la simplicité paraît aussi mobilisatrice : protéger 50 % des surfaces de la planète, abandonner le reste aux aménagements humains. Autrement dit "une demie-planète pour la nature", pour que cesse l'effondrement des écosystèmes et pour préserver le maximum encore possible d'espèces végétales et animales. Mais faut-il encore que l'homme vive séparé de la nature pour que la biodiversité puisse prospérer à nouveau ? C'est l'inverse, plaident Tero Mustonen et Ari Lehtinen pour restaurer l'harmonie entre la nature et les peuples. Concrètement, une volonté politique est indispensable. Ce dossier en donne 2 exemples très différents. Le premier, la spectaculaire augmentation de la population de tigres grâce à l'engagement de plusieurs gouvernements, montre Ginette Hemley, même si l'on verra avec tristesse la part si faible actuellement des habitats du félin. Le second décrit les changements intervenus en quelques années, grâce à un soutien public, sur les 1 400 hectares du domaine de Knepp, en Angleterre, devenu une démonstration spectaculaire et emblématique outre-Manche : la vie sauvage peut être restaurée assez rapidement argumente Isabella Tree. |