Les crises économiques successives, le changement climatique, et bien sûr, cette interminable pandémie, ont restitué au durable ses lettres de noblesse et, surtout, l’ont rendu plus concret. Être reclus à la maison nous a redonné le temps et l’envie d’effectuer des gestes simples : cuisiner, bricoler, réparer. Des savoir-faire dont la course à consommer en tous sens nous a dépossédés et que nous pouvons réapprendre. Nous avons aussi eu le temps de faire du tri et ainsi mesurer le nombre invraisemblable d’objets accumulés dans nos maisons et qui, pour beaucoup, ne servent à rien. La prise de conscience est bien là, mais le chemin à faire est encore long. Les milliers de stimuli commerciaux que l’on reçoit au quotidien sont toujours aussi agressifs, et dépasser le stade des bonnes intentions demeure difficile. S’inscrire dans le durable est une course de fond et ce hors-série a été conçu pour vous guider vers la bonne voie : d’autres manières d’acheter, les possibilités de réparer soi-même ou de faire réparer à moindres frais ; les modes de partages et d’échanges qui rendent les achats... obsolètes.