On connaissait des structures comme Terre de liens, qui propose d’acheter collectivement des terres cultivables pour faciliter l’installation de jeunes paysan·nes, et sortir des terres agricoles de la spéculation foncière. Ces dernières années, des projets voisins sont nés concernant le foncier bâti. Leur ambition est de tenir la propriété capitaliste plus ou moins à distance, par des stratégies variées, au profit de collectifs engagés. Nous en présentons deux dans ce dossier. Chacune à sa manière, Villages Vivants et Antidote permettent de sortir de la spéculation immobilière, en mobilisant des formes collectives de propriété et en mobilisant l’épargne solidaire. Découvrons ces expériences précurseuses d’un nouveau rapport à la propriété.