Le changement climatique, les énergies marines, les nanotechnologies, les « marées vertes », la gestion des ressources sont autant de questions qui soulignent l'importance des débats et de l'appropriation « sociale » des sciences et technologies, ainsi que le rôle important de l'appropriation collective des connaissances scientifiques dans la conduite du débat public. C'est pour approfondir cette question, en explorer les évolutions possibles et réfléchir aux moyens d'améliorer cette « appropriation », nécessaire pour la démocratie, que le CESER s'est auto-saisi de cette réflexion prospective. Dans ce rapport, le CESER s'appuie notamment sur la présentation d'un état des lieux des connaissances et de la situation de controverse persistante autour de deux problèmes qui concernent directement la Bretagne : la surmortalité des abeilles et la surmortalité des huîtres. Après cet examen et celui du contexte général de l'appropriation sociale et de la mise en débat des sciences et des technologies aujourd'hui, cette étude propose une mise en prospective de ces questions à travers quatre scénarios : « Balbu-science », « Négo-science », « Néga-science », « Accro-science ». Il en résulte des « enseignements » qui sont autant de pistes d'action à destination des acteurs régionaux, et destinés à favoriser l'intérêt des citoyens pour la science, les démarches « actives » des publics vers les savoirs, une citoyenneté scientifique et technique active...
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