Ils sont partout. À la maison, à la cantine, au restaurant, les aliments transformés remplissent nos assiettes. Gagnée par l’obésité, le diabète et les maladies cardiaques, le goût émoussé par les saveurs faciles et factices de la gastronomie, la population n’a plus le choix. À moins d’entamer une grève de la faim. Depuis cinquante ans, l’industrie agro-alimentaire campe à notre table. Et elle se goinfre. Indulgence ou complaisance à l’égard de cette prise de pouvoir, les autorités n’exercent qu’un contrôle limité sur cette montagne de victuailles trop grasses, trop sucrées, trop salées. Peu importe que notre santé fasse les frais de ses petits plats, l’industrie agroalimentaire a carte blanche. Après Les Médicamenteurs, Stéphane Horel et Brigitte Rossigneux s’attaquent au lobby de l’industrie agro-alimentaire et montrent la passivité des pouvoirs publics. Une véritable inspection dans les arrière-cuisines de ces alimenteurs.
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