
Titre : | Les ors du Mexique chrétien |
Auteurs : | Henri Stierlin, Auteur ; Anne Stierlin, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Impr. nationale éd., 1997 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7433-0049-4 |
Format : | 203 p. / ill. en noir et en coul. / 32 cm |
Note générale : | Bibliogr. p. 202-203. Glossaire. Index |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 709.7 |
Résumé : |
Les Ors du Mexique chrétien montre l'éclosion de l'art hispanique sur la terre mexicaine, après l'effondrement aztèque, dès le début de la colonisation du Nouveau Monde, et l'extraordinaire épanouissement de cet art. C'est à Saint-Domingue, point de départ des opérations de la conquête évangélisatrice soutenue par le pape, que fut fondée la première cathédrale, de pur style gothique, en 1510. Le grand élan qui anime l'Occident en quête de ses sources antiques essaime jusqu'aux Amériques. L'apport architectural et artistique gothico-plateresque, puis les formes de la Renaissance y subiront d'étranges mutations : monastères d'Acolman et d'Actopan, églises de Cuilapan, de Huejotzingo et de Yanhuitlan. Riche des trésors de ses colonies, la péninsule Ibérique confère à l'aventure baroque un foisonnement incomparable, faisant rejaillir les formulations extrêmes de cette luxuriance sur la production coloniale : Santo Domingo d'Oaxaca et Santo Domingo de Puebla attestent, au XVIIe siècle, le génie créatif et l'opulence du Mexique sous la vice-royauté. A la surabondance de l'ornementation s'ajoute la profusion des retables churrigueresques, dont le clergé a imposé le style jusque sur les façades, où se répètent en pleine clarté les structures qui rutilent dans l'ombre des choeurs. Ainsi, trouve sa réplique dans la pierre le maître-autel de la cathédrale de Mexico, tout d'or étincelant. Au XVIIIe siècle, le collège jésuite de Tepotzotlan, les églises de Santa Prisca de Taxco, du Carmel à San Luis Potosi, ou de Santa Clara à Queretaro sont les joyaux de ce baroque effervescent. Le tourbillon décoratif d'exaspère encore quand les arts autochtones s'emparent des formes importées. Les villages les plus reculés sont le théâtre d'un foisonnement baroque, à la fois barbare et clinquant, souvent d'une touchante naïveté : c'est le style poblano (populaire), savoureux et exalté. A San Francisco Acatepec, Santa Maria Tonantzintla ou Ocotlan, les retables forment de véritables grottes dorées. Se libérant des modèles ibériques pour les réinterpréter à leur manière, les artisans et les sculpteurs consacrent à l'art chrétien la même fougue qu'ils avaient montrée dans la construction des pyramides et des palais précolombiens. Parmi les pays évangélisés, le Mexique occupe une place primordiale. Il est donc légitime d'accorder à ce pays qui englobait, au temps des Conquistadores, les terres allant du Guatamala à San Francisco et du Yucatan à San Antonio aux Etats-Unis, le rôle essentiel dans la formation des arts chrétiens d'Amérique. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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MAR-002893 | 709.7 STI | Livre | Bibliothèque principale | Documentaires | Disponible |