Il avait l'impression que les hommes étaient condamnés, comme ces écureuils qui tournent dans leur roue, à continuer sans fin cette guerre [...]. Tourner sans fin, ne pas pouvoir échapper à cet engrenage: tel était le destin des nations en guerre.»
1916-1917. Finlay évolue toujours dans un monde bipolaire fait de paillettes et de sang, de volupté et de terreur. Par ses chroniques hyperréalistes, il dénonce les atrocités dont il est témoin. Avec Rosa di Bellagio, la comtesse rouge, il participe à des rendez-vous bolcheviques, rencontre Lénine et Mussolini. À Paris, il tente d'aider Juliette Dumas, fille de joie, accusée de trahison par le gouvernement et menacée de mort, et s'enivre dans les bras d'Isabelle Saynac, la mondaine. Les révoltes fleurissent en Europe, la liste des morts et des blessés s'allonge. Mais l'annonce de l'entrée en guerre des Américains et la nomination de Clemenceau comme président du Conseil redonnent espoir aux Français en cette fin d'année 1917.
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