Le déficit pluviométrique est important depuis l'automne 2016, de l'ordre de 30 à 40 % par rapports aux normales entre septembre et mai, ce qui n'a pas permis d'assurer la réalimentation des nappes d'eau souterraines, dont les niveaux sont largement inférieurs aux normales. Ainsi à la fin du mois de juin, 73 % des aquifères de Bretagne ont un niveau inférieur aux normales saisonnières et pour 31 % d'entre elles ce niveau est même très inférieur aux normales. Cette sécheresse est certes exceptionnelle, les débits de certains cours d'eau étant inférieurs à ceux des années de sécheresse importantes comme 1976, 1990, 2003 ou encore 2011. Elle préfigure néanmoins les impacts à venir du dérèglement climatique sur le cycle hydrologique et doit donc servir d'alerte ! Elle doit nous permettre d'anticiper les effets du changement climatique et de nous adapter à une situation de faiblesse structurelle des débits des rivières.