Deux rapports sur les nanoparticules, établis respectivement par la Répression des fraudes (DGCCRF) et l’Agence de sécurité sanitaire (Anses), ont été rendus dernièrement. Leurs conclusions sont inquiétantes sur la sécurité des consommateurs. La méthodologie d’évaluation des risques pour la santé des consommateurs des nanomatériaux utilisés dans l’alimentation n’est pas toujours pertinente, écrit l’Anses, tandis que la DGCCRF souligne une défaillance dans l’étiquetage et des fraudes, après des contrôles de produits. Selon les tests menés sur 23 produits du quotidien (alimentation, cosmétiques, textiles, jouets…) par l’Avicenn (Association de veille et d’information civique sur les enjeux des nanosciences et nanotechnologies), 20 d’entre eux contiennent des nanoparticules non étiquetées : des nanos non autorisés dans certains cosmétiques, du dioxyde de titane et des oxydes de fer.