A l’horizon 2035 et sur demande de Bruxelles, les constructeurs automobiles ne devront plus proposer que de l’électrique. En jeu ? La décarbonation des transports face à l’urgence climatique. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à l’heure d’opérer la transition écologique, le consommateur n’est pas aidé ! Déjà, une voiture électrique neuve coûte entre 40 000 € et 45 000 € en moyenne ; une somme très importante pour nombre de ménages parmi ceux ayant besoin d’un véhicule au quotidien. Ensuite, les prix de l’énergie grimpent en flèche. Résultat, un marché de l’électrique morose en 2024. Si les fabricants font des efforts en présentant, comme lors du dernier Mondial de l’auto, des modèles accessibles (aux alentours de 20 000 €) de petite taille, l’État, quant à lui, manque de cohérence. Reste le marché de l’occasion, où de bonnes affaires sont possibles. Et les modèles moins onéreux proposés par les constructeurs, ou encore le leasing social, une forme d’achat à étudier. Enfin, rappelons que si l’effort financier à consentir pour acquérir ce genre de voiture est fort, son entretien sera un peu moins coûteux que celui de son homologue thermique. Ce numéro de Que Choisir Pratique lève le voile sur toutes les questions liées à l’électrique.