Depuis quelques années, sous la pression des consommateurs et de quelques grandes ONG comme Greenpeace, les Amis de la Terre ou le WWF, le marché du bois tropical sort peu à peu de cette zone de non-droit et commence à accepter quelques règles visant à protéger les essences les plus fragiles. Les autorités s’aperçoivent que les immenses ressources de la forêt amazonienne ne sont pas infinies ; elles cherchent aujourd’hui à certifier leurs exploitations au moyen du label FSC, le Forest Stewardship Council, seul label reconnu internationalement qui impose des normes sociales et environnementales décidées de manière indépendante. Pour faire comprendre cette nouvelle démarche, ses espoirs et ses limites, le réalisateur s'est rendu au Para et dans l’Amazonas, deux États du Brésil particulièrement touchés. C’est ici que se fournit l’entreprise française Lapeyre, premier importateur de bois brésilien en Europe. Dénoncée par Greenpeace pour ses pratiques prédatrices, elle a depuis franchi un cap important, prenant même en charge le surcoût du bois éco-certifié. D’entreprises certifiées en communautés de la forêt, de Belém à Manaus et de Manaus au cœur de l’Amazonie, histoire d’un combat pour la nature et pour la justice.
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