Cet essai retrace les grandes étapes de l’histoire mondiale de la désobéissance civile et explique son importance aujourd’hui : quand un gouvernement encourage les intérêts privés aux dépens de tous et de la Terre, quand la loi privilégie l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général, quand la justice participe à la construction d’un ordre sécuritaire, que peuvent faire les citoyens pour que le droit redevienne l’outil de préservation du bien commun ? Il ne leur reste plus qu’à désobéir, quel qu’en soit le prix, pour défendre la démocratie. Organiser pacifiquement la résistance à l’injustice. La désobéissance civique, c’est le fait d’assumer individuellement un acte illégal qui s’inscrit dans une aspiration collective : de Gandhi aux arracheurs d’OGM en passant par les femmes avortées et les déserteurs, elle est un acte politique qui oppose la légitimité à la légalité. Pour ses partisans, la désobéissance civique, au-delà du courage de dire non, c’est déjà dire oui à l’approfondissement de la liberté.
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