Parmi les pesticides réputés nocifs pour la santé, certains ont des effets potentiellement délétères pour le système hormonal (perturbateurs endocriniens) ou sont présumés cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR). Les systèmes français et européen d’évaluation des risques et d’interdiction de ces substances sont si longs et complexes que l’on retrouve des résidus dans notre alimentation comme l’autorise la réglementation européenne. Que Choisir a croisé les résultats des analyses de plus de 14 000 aliments réalisées par les autorités françaises avec les données de deux listes recensant des substances considérées comme problématiques. Plus de 50 % des denrées végétales (non bio) contiennent des résidus de pesticides parfois à risque, une situation préoccupante qui devrait inciter Bruxelles à prendre les mesures qui s’imposent.